cultureconscience

Méditation  à Fleur de Lotus

        J'animerai les méditations du lundi 17 Sept à 18h, du mardi 18 sept à 10h50, du jeudi 20 Sept à 10h50, et du vendredi 21 Sept à 18h à l'association Fleur de lotus, 18 rue La Fayette.

              Ces méditations sont guidées. Elles comportent généralement des visualisations créatrices, des mantra ou des chants mantriques, des lectures- supports .

               Si vous désirez participer à l'une ou l'autre d'entre elles, et du fait du fonctionnement de l'asssociation, prévenez moi (par mail ou au 0630723051) ou prévenez Wanda de Fleur de Lotus (0613103677   -   yogashanti@orange.fr)

Café philo

                                       Le bien et le mal

                                                               jeudi 13 Sept à 20h30 au Shanti

            "Si Dieu existe, d'où vient le mal? Si Dieu n'existe pas, d'où vient le bien?"

                                                               - Leibniz (Théodicée) -

         "Je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal que je ne veux pas"

                                                    - Paul  /  Epitre aux romains -

          "Nul n'est méchant volontairement.........Vouloir, c'est vouloir le bien"

                                                               - Socrate -

            La question du mal dans le monde, du mal en nous, de la souffrance omniprésente (décrite par le Bouddhisme) est à la base de bien des réflexions philosophiques, psychologiques et spirituelles.

        A défaut de pouvoir basculer "au delà du bien et du mal" comme le suggère Nietzsche, il nous faut bien apprendre à vivre avec ces polarités parfois insoutenables, parfois paradoxalement créatrices.

        Comment répondons-nous à la présence et à l'expérience du mal chevillé au bien comme le yin l'est au yang? Adoptons nous une position proche de Leibniz qui le justifie (et sauvegarde ainsi la "bonté" de Dieu) par le principe de "l'optimisme métaphysique", de la "raison suffisante" et de "l'harmonie préétablie"? Ou, comme Hégel, considérons nous que le mal est un élément d'une dialectique de la Raison qui l'intègre et le dépasse toujours?

         Ou, comme Simone Weill, (la philosophe), ou Isaac Luria, le Kabbaliste, considérons nous que c'est le retrait abyssal de Dieu pour faire place à l'homme, qui a rendu possible l'apparition du mal? Ou, comme le "Cours en miracles", tenterons-nous d'expliquer celui ci par l'émergence d'une "petite idée folle" (aux conséquences inimaginables) dans l'esprit du "Fils de Dieu"?

        Ou, comme André Conte Sponville, considérons nous que le mal est la preuve imparable de la non existence de Dieu?

         Ou nous en sortons-nous en légitiment notre comportement amoral comme une juste façon de surfer sur un monde et une réalité "perverse"? Ou nous révoltons-nous?  Ou luttons-nous pour notre version du bien? Ou devenons-nous fou? Ou nous abrutissons-nous dans un échappatoire quelconque? Ou écrivons-nous, comme Baudelaire, un magnifique recueil de poêmes, pour concilier l'inconciliable beauté du diable ou le suave parfum vénimeux des "Fleurs du mal"?

          Ou tout cela nous laisse t'il indifférent? Carpe diem et basta !!

          Deux vecteurs principaux ( pour revenir à l'idée de départ de cet énoncé)poussent à la philosophie: L'étonnement / émerveillement face à "ce qui est", d'une part (le bien); l'effroi et la peur que "ce qui est" nous menace et nous tourmente (le mal), d'autre part. Entre les deux, notre vie s'écoule, tout comme s' écoulera notre échange dans une tentative commune pour percer les mystères puissamment interpelants de la polarité de nos éprouvés....et de trouver peut être, au delà de cela, la paix du coeur!....

Café psycho

        La positive solitude

                                                                               Jeudi  6 Sept à 20h30 au Shanti

                        "La plupart des maux de l'homme viennent de son incapacité à demeurer en repos dans une chambre"

                                                                                                             - Blaise pascal -

                         "La solitude a deux facettes. Volontaire, elle élève et pacifie. Obligatoire, elle étouffe et détruit.

                                                                                                  - Francine Ouelette -

                         "La solitude trouble les cerveaux qu'elle n'illumine pas".

                                                             - Victor Hugo -

                         "La solitude est très belle.....quand on auprès de soi quelqu'un à qui le dire".

                                                                - Gustavo Adolfo Becquer -

                          " Celui qui n'a jamais été seul, au moins une fois dans sa vie

                                         Seul au fond de son lit, seul au bout de la nuit

                           Celui qui n'a jamais été seul, au moins une fois dans sa vie

                                         Peut-il seulement aimer? peut-il aimer jamais?"

                                                       - Garou, sur un texte de Luc Plamendon - 

                           "N'est riche que celui qui se suffit à lui même".

                                                                    - Diogène -

                           "L'âme cesse d'être solitude quand elle devient sanctuaire"

                                                             - Bernard de Clairvaux -

                            "Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie , et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir....", nous suggère Kipling dans son célébrissime poème. Le pouvons nous? Est-ce si simple? Kipling, à travers les vers de ce poème, ne s'adresse t'il pas à des surhommes? Lorsque les circonstances de notre vie nous renvoient à l'essentielle solitude, pouvons nous faire face?

                  Et quelle est-elle cettte solitude? Comment la définir? Comment la vivons nous? Comment devient-elle destructrice? Comment devient-elle féconde?

                  Ne passons nous pas la plupart de notre temps à fuir la confrontation avec nous même? Sommes nous capable aujourd'hui de nous passer de l'internet et du portable par exemple? Pouvons nous vivre sans relation, interaction, affection, signes de reconnaissance plus ou moins continus?

                            Quelle est notre expérience de la solitude (qui peut être choisie) ou de l'isolement (qui est souvent subi)?

                              Ne partageons nous pas,  à différents moments de notre vie, symboliquement la solitude des détenus, des otages, des déportés, des exilés; mais aussi des pélerins, des voyageurs, des explorateurs; mais aussi des ascètes, des ermites, des mystiques?

                    Qu'avons-nous pu toucher de vrai et d'essentiel au travers de nos expériences de solitude?

                    Finalement, si la vie n'est rien sans la relation, la relation à l'autre peut-elle être juste sans une juste relation à soi qui se découvre dans les tréfonds de la positive solitude?

Café psycho

                          Les 7 péchés capitaux

                                                        jeudi 30 Août, à 20h30 au Shanti

                     Au cours de ce débat, nous examinerons chaque "péché", comme autant de notes de musique comportementales, observant lequel nous concerne le plus et pourquoi.

             Et comme un défaut n'est que l'envers d'une qualité qui se cherche, nous réfléchirons à ce qui se cache de positif derrière nos pulsions, nos addictions, nos faiblesses, nos contradictions, nos excès et nos comportements "négatifs".

              Notre rencontre ne sera pas triste, c'est assuré, et nous pourrons allégrement jouer avec toute la palette de ce qui fait la diversité humaine.

                       les 7 péchés capitaux sont: - l'avarice

                                                           - la colère

                                                           - l'envie

                                                           - la gourmandise

                                                           - la luxure

                                                           - l'orgueil

                                                           - la paresse

                A cela nous pouvons adjoindre tout ce qui nous caractérise parfois et dont nous sommes plus ou moins fier, plus ou moins "honteux", plus ou moins attristé, plus ou moins amusé. J'ai nommé par exemple:

-la violence - la haine - la vengeance - la passion - l'indifférence - l'impatience - le mensonge - le lucre - la témérité - l'inconscience - l'imprévoyance - l'inconstance - l'infidélité - la dureté - la lacheté - le mépris - la vanité - la bêtise - l'associabilité - le pessimisme - la méfiance, etc, etc, etc (complétez la liste vous même! et n'oubliez pas que chaque défaut cache une qualité!)...

Café Psycho

                                  Naissance, Enfance

                       (et les âges de la vie)

                                          jeudi 23 Août à 20h30 au Shanti (69 rue Berbisey)

    "Vos enfants ne sont pas vos enfants;

     Ils sont les fils et les filles de l'appel de la vie à elle même;

     Ils viennent à travers vous mais non de vous;

     Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas!"

                               - "Le Prophète" / Khalil Gibran -

           Laissons venir à nous les petits enfants, comme dirait Jésus, pour ce café débat. Et laissons d'abord ressurgir notre propre enfance, avec ses souvenirs, ses particularités, ses couleurs, sa chaleur, ses peurs et ses joies. Que de souvenirs à partager, à raconter ou à rejouer, à comparer à ce que nous éprouvons aujourd'hui!

           Et puis, l'enfance, ce sera le point tournant d'une communication qui pourra intégrer la naissance ou la vie intra utérine (avec des approches psychologiques telles celles de David Chamberlain sur le ressenti des foetus dans le ventre de la maman; celle de Stanislas Grof ou d'Arthur Janov (ou de Marie Lise Labonté) sur le passage - et bien souvent la souffrance -  du moment de la venue au monde.

           Nous pourrons également aborder l'autre partie de la vie qui reste à se déployer, à travers chacun de ses âges (adolescence, âge adulte, âge mur, vieillesse) et jusqu'à la mort incontournable.

           Mais aussi, nous pourrons partager notre expèrience de père, de mère, de médecin, d'infirmier, de sage-femme, d'enseignant ou d'éducateur.

Et pourquoi pas, discuter de "l'enfant intérieur", celui qui est en demande d'amour, ou celui, plus universel, libre et merveilleusement vivant au coeur de chacun d'entre nous.

           Et enfin, pourquoi ne pas remonter au delà de l'incarnation et envisager l'enfant comme une âme qui ne naitrait pas pour la première fois et serait donc porteuse d'une histoire et d'un projet (comme le suggère le livre "Les 9 marches" d'Anne et Daniel Meurois Givaudan, ou "La dixième prophétie" de James Redfield). Ou tout autre scénario d'ailleurs, selon notre propre ressenti de ce qu' est une âme, un esprit ou un corps.....

            "Celui qui ne redevient pareil à un petit enfant n'entrera pas dans le royaume de Dieu", disait Jésus (encore lui!); mais toute personne simplement en contact avec sa part d'enfance pourra entrer dans la caverne du Shanti ce jeudi.....pour le plus grand plaisir de tous