cultureconscience

Pratique de la pleine conscience

                                 lundi 13 Juillet à 20h30 au Shanti 

               Le lundi, je vous propose une nouvelle exploration de la méditation. L'approche et le contenu, bien que proche et complémentaire des méditations du mardi, sont plus accés sur la pratique de la "pleine conscience". La pleine conscience est "un état d'esprit, une attitude de l'âme et du corps pour traverser la vie".

               Je laisse Christophe André (auteur d'excellents livres sur la question) nous décrire cet état d'esprit en relation à la méditation:

                "Il n'est jamais urgent de méditer, mais il est important de prendre le temps de le faire régulièrement. Méditer, c'est comme marcher dans la nature, regarder passer les nuages, écouter le bruit du vent. Ce n'est jamais urgent; c'est juste important et très intéressant.....

                ....Qu'est ce que la pleine conscience? C'est à la fois une manière de méditer, qui peut apaiser certaines de nos douleurs, et une manière de vivre, qui peut donner plus de sens  à notre existence.

               Pratiquer la pleine conscience nous oblige à faire un choix: Le choix de nous arrêter d'agir et de courrir pour simplement nous sentir vivant içi et maintenant; le choix de prendre le temps de ressentir que nous existons.

                Pour celà, la pleine conscience nous suggère de lacher pour un moment le futur et le passé, souvent source de tourment, et de nous tourner doucement vers l'instant présent.

                C'est une base, un refuge toujours disponible, où nous pourrons toujours nous ressourcer. Une attitude qui consiste à être conscient et présent le plus souvent possible, une attitude simple et importante....."

                Cette nouvelle approche de la méditation est adaptée à toute personne débutante ou accoutumée. Elle est constituée d'alternances de propositions guidées. Seule la simplicité et l'intelligence du coeur est requise

Pratique de la pleine conscience

                                 lundi 29 Juin à 20h30 au Shanti 

               Le lundi, je vous propose une nouvelle exploration de la méditation. L'approche et le contenu, bien que proche et complémentaire des méditations du mardi, sont plus accés sur la pratique de la "pleine conscience". La pleine conscience est "un état d'esprit, une attitude de l'âme et du corps pour traverser la vie".

               Je laisse Christophe André (auteur d'excellents livres sur la question) nous décrire cet état d'esprit en relation à la méditation:

                "Il n'est jamais urgent de méditer, mais il est important de prendre le temps de le faire régulièrement. Méditer, c'est comme marcher dans la nature, regarder passer les nuages, écouter le bruit du vent. Ce n'est jamais urgent; c'est juste important et très intéressant.....

                ....Qu'est ce que la pleine conscience? C'est à la fois une manière de méditer, qui peut apaiser certaines de nos douleurs, et une manière de vivre, qui peut donner plus de sens  à notre existence.

               Pratiquer la pleine conscience nous oblige à faire un choix: Le choix de nous arrêter d'agir et de courrir pour simplement nous sentir vivant içi et maintenant; le choix de prendre le temps de ressentir que nous existons.

                Pour celà, la pleine conscience nous suggère de lacher pour un moment le futur et le passé, souvent source de tourment, et de nous tourner doucement vers l'instant présent.

                C'est une base, un refuge toujours disponible, où nous pourrons toujours nous ressourcer. Une attitude qui consiste à être conscient et présent le plus souvent possible, une attitude simple et importante....."

                Cette nouvelle approche de la méditation est adaptée à toute personne débutante ou accoutumée. Elle est constituée d'alternances de propositions guidées. Seule la simplicité et l'intelligence du coeur est requise

Café philo

Jeudi 18 Juin à 20h30 au Shanti
 Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes     

       Tout nous semble t'il, comme le suggère la célèbre phrase de Leibnitz, “pour le mieux dans le meilleurs des mondes possibles”? Ou cette assertion nous semble t'elle une antiphrase, et c'est plutôt le contraire qui serait vrai? Alors ce monde est il merveilleux ou insupportable; le mal une nécessité structurelle ou une aberration injustifiable? Ou peut être la vérité se trouve t'elle, comme souvent, à la croisée des multiples points de vues?

         Si nous le voulons, nous pourrons prendre appui, comme base de réflexion,sur certaines références dans la littérature où l'affirmation de Leibnitz a servi  directement à illustrer l'intention d'édification de l'auteur:

    _ Aldous Huxley a appelé son plus célèbre roman: “Le meilleurs des mondes”. Il y décrit une société “parfaite” ou chacun est heureux de son sort du fait d'un conditionnement préalable et permanent.

    _ Voltaire donne à son héros éponyme “Candide”, un précepteur dont le but est d'enseigner que , envers et contre tout, “tout est pour le mieux dans le meilleurs des mondes”.

          La sagesse philosophique consiste t'elle, finalement, comme le suggère Candide, à “oublier le malheur du monde et à cultiver son jardin”; ou plutôt à “changer de regard”, comme le rappelle les positivistes déterminés ou les optimistes naturels; ou à s'engager dans l'action comme le prônent les existentialistes Camus ou Sartre; où à faire la révolution dans l'enthousiasme et l'énergie de 1789 ou de 1968; ou à apprendre à accepter le destin comme le faisaient les stoîciens; ou à tout faire pour sortir de l'illusion et de la souffrance comme l'évoquent les philosophie orientales; ou à pleurer ou à se sacrifier; ou à rire et oublier; ou…ou quoi? Qu'en pensons nous?

          Venez en discuter, à partir de votre sentiment, de votre expèrience et de votre compréhension. Peut être à partir de votre foi et de votre espérance. Peut être à partir de vos désillusions. A partir de la raison……..à partir de la folie……à partir d'un échange ouvert et bienveillant…….et c'est probablement celà, philosopher!!!

Café mystère

                 Les états modifiés

          de conscience (EMC)

                                                               jeudi 11 Juin 2015 à 20h30 au shanti

                      Avez-vous déjà vécu un état modifié de conscience, spontanément ou sous l'effet d'une cause physique, émotionnelle ou chimique quelconque?

              Qu'appelle t'on EMC; que recouvre l'expression en terme de pluralité d'expériences?

              Nous examinerons cela pendant notre partage-débat, qui alternera entre les témoignages, les ressentis et la réflexion (incluant les doutes et les suspicions).

               Quelques exemples d'EMC (tirés pour la plupart d'un livre récent de Sylvie Déthiollaz):

               - Les sorties du corps (OBE)

               - Les expériences de mort imminente (NDE)

               - Les montées de Kundalini

               - Les expériences à consonnances shamaniques

               - La clairvoyance et la clairaudience

               - La voyance et la médiumnité

               - Les apparitions et visions

               - Les expériences de relativité temporelle (temps manquant, prémonition, bégaiement temporel {comme dans le film "Un jour sans fin"} )

               - les régressions et réminiscences de vies antérieures

               - les expériences de fluctuation de la matière

                Nous pourrons aussi aborder, comme une extension des états modifiés de conscience, les expériences de type transcendantal ou mystique à travers lesquelles la dualité sujet/objet disparaît pour ne plus laisser être que l'absolu de l'unité et de l'amour.

                A bientôt, amis,.... "au delà du réel".....

Café psycho   

                 La soumission à l'autorité

                                                                   jeudi 4 Juin à 20h30 au Shanti

            "Lorsque Adolf Eichman est passé en jugement à Jérusalem pour sa participation à l'holocauste, l'accusateur tenta de le dépeindre comme un monstre sadique. En réponse, il déclara qu'il n'était qu'un bureaucrate à qui on avait confié un travail de bureau qu'il effectuait efficacement. Il avait même été malade lors de ses visites des camps de concentration. Pouvons croire de telles excuses?"

                                          - Michael Dawson : Le livre Findhorn du pardon -

                Ce que dit Michael Dawson dans l'exergue nous surprend t'il? Pensons nous être exempt - sans aller jusqu'au comportement d'Eichman - d'actes de soumission à l'autorité aux conséquences néfastes pour d'autres individus?

                       Pour examiner cela, nous partirons de la très célébre expérience du chercheur psychologue Stanley Milgram menée dans les années 70 (et déclinée par la suite en de multiples variantes): Milgram, sous prétexte d'une étude sur la fonction des sanctions dans le processus d'apprentissage, demandait à des volontaires dans le rôle de "professeur", de soumettre des "élèves" (soit disant volontaires mais en fait complices) à des décharges électriques d'intensité croissante en cas de mauvaises réponses à toute une batterie de questions.

              Il est ressorti de cette étude que 62 pour cent des volontaires- professeurs allaient jusqu'à infliger - incitée par l'autorité médicale - une décharge électrique potentiellement mortelle (450 volts) à l'élève. 

               Une chaine de télévision française a repris cette expérience en 2010 par le biais d'un jeu télévisuel virtuel. L'autorité médicale cédait cette fois la place à l'autorité médiatique. Les résultats furent encore plus surprenants: 82 pour cent des candidats allaient jusqu'à la décharge ultime.

               Alors que se passe t'il qui fait de nous de potentiels bourreaux sous l'effet de la pression d'une autorité officielle ou supposée; ou sous l'effet de la conformité à l'opinion des autres (et nous évoquerons les expériences d'un autre chercheur en psychologie nommé Asch); ou sous l'induction des normes sociales (travaux de Shérif) ?

                Quelles sont les stratégies inconscientes en jeu? Comment nous sortons nous apparemment de situations sous influences contraintes en abdiquant notre personnalité; en déniant les conséquences; en masquant la réalité, par exemple par le rire, la critique, la tricherie, la rationalisation, la dévalorisation et d'autres mécanismes de défenses?

                Voilà un thême bien sérieux pour notre débat. Mais nous saurons le prendre avec détachement et bonne humeur. La lucidité n'a pas lieu d'être triste! Bien au contraire, le réalisme de nos observations et le partage de nos expériences, peut nous amener plus près des sources saines, vives et infiniment souriantes de l'existence....